L'immobilier est l’un des secteurs dans lesquels la négociation est la plus courante. En raison des prix élevés, il est presque impossible pour l'acheteur et le vendeur de s'entendre immédiatement sur le prix final : il y a toujours une négociation, même minime, qui comprend une offre et une contre-offre, souvent dans un va-et-vient qui peut durer longtemps avant d'atteindre le prix final. Cependant, il existe une règle qui s'applique aux deux côtés : ne jamais trop tirer sur la corde, sinon elle risque de se rompre. Alors comment négocier correctement l'achat d'un logement neuf ?
Achat d’un logement neuf : faire une offre raisonnable
Ceux qui veulent acheter une maison ou un
appartement neuf savent déjà que le prix proposé ne sera pas définitif. Il est donc préférable de raisonner en connaissance de cause pour la contre-offre. Lors de la visite, il est important de vérifier tous les aspects de la maison et de poser des questions à l'agent immobilier ou au propriétaire du
logement neuf afin d'avoir tous les éléments en main pour une évaluation cohérente. Ce n'est qu'alors que les négociations pourront commencer. En outre, si le vendeur constate un intérêt de l'acheteur et se rend compte que ses questions sont pertinentes pour trouver les éléments d'une évaluation raisonnée du
bien immobilier, il est plus facile d'obtenir un prix final proche de ce que vous êtes prêt à payer.
Achat d’un logement neuf : ne montrez pas trop d'intérêt
Une erreur que vous ne devez jamais commettre lorsque vous
cherchez une maison est de montrer trop d'intérêt pour le bien que vous voyez, même si vous feriez n'importe quoi pour l'obtenir. Les vendeurs perçoivent ces éléments et dans ce cas la négociation prend inévitablement une autre voie, avec le vendeur qui obtient pour lui tout le pouvoir dans la gestion. Il est juste de montrer de l'intérêt, mais il est faux de faire croire que vous êtes prêt à tout pour obtenir cette propriété. En outre, il est toujours préférable d'avoir un plan B pendant la négociation et il est bon que le vendeur le sache, même si vous ne le dites pas ouvertement. De cette façon vous avez une plus grande sérénité dans la gestion de l'achat et, au cas où quelque chose tournerait mal, vous êtes sûr d'avoir le dos couvert avec une autre proposition intéressante sur laquelle faire bouger les intérêts.
Ne pas visiter la propriété plus de deux fois
Afin de ne pas montrer trop d'intérêt pour le bien, il ne faut pas le visiter plus de deux fois. Pour avoir une vision complète de l'appartement et découvrir d'éventuels problèmes, il n'est pas nécessaire de demander plus de deux rendez-vous, s'ils sont utilisés correctement. En particulier, avant la rencontre avec le vendeur, vous devez noter quelques questions générales sur le bien
immobilier neuf afin de commencer à avoir une image complète de la situation. Au cours de la visite, il convient de signaler toutes les questions et bizarreries que vous découvrez et de poser sans hésitation toutes les questions qui peuvent être pertinentes pour l'évaluation. La deuxième visite est utile pour un deuxième point de vue mais n'est pas toujours nécessaire. Dès le troisième rendez-vous, le vendeur perçoit chez l'acheteur un intérêt considérable pour le bien et commence à mener la négociation en sa faveur, enlevant ainsi un pouvoir de négociation à l'acheteur qui passe du côté des faibles, subit la pression et court donc le risque de ne pas parvenir à une conclusion favorable.
Fixation de délais
Il a été démontré que les négociations les mieux conclues sont celles qui durent le moins longtemps. Par conséquent, l'acheteur doit donner au vendeur un délai maximum pour accepter la contre-offre, après quoi l'achat est annulé. En général, 3 à 5 jours sont accordés pour évaluer au mieux la proposition d'achat, juste pour faire pression mais sans excès. Un délai plus court pourrait susciter un sentiment d'anxiété chez le vendeur, ce qui est contre-productif pour la négociation car, dans la plupart des cas, ce sentiment conduit à un déni. Un délai trop long, en revanche, donne un temps très long au vendeur qui, en faisant ses évaluations, peut ne pas trouver utile de vendre aux conditions de la contre-offre.
Faire preuve de sécurité économique
Le facteur psychologique dans une négociation pour l'achat d'un bien immobilier est fondamental et est souvent l'élément clé pour la réussite de celle-ci. Au moment où l'accord approche et où seuls les détails manquent, l'acheteur doit faire comprendre au vendeur que son option de contre-offre est la meilleure parce qu'il est en mesure de conclure la négociation immédiatement, à la fois parce qu'il dispose de la totalité du capital nécessaire et parce qu'il a peut-être déjà demandé à la banque l'approbation de l'hypothèque. Dès qu'un vendeur reçoit cette information et a donc la certitude d'un règlement immédiat du prix de vente, la transaction est presque conclue.